jeudi 27 juin 2013

Ministères

Rapidement un peu de nouvelles sur notre séjour à Dakar.

Nous avons d'abord dû régler des problèmes administratifs. Un visa touriste pour le 1er juillet planait dans l'air. On veut donc se renseigner au consulat français. Nous arrivons dans la rue du consulat. Là nous avons le droit à une fouille du sac (et nos appareils restent là-bas) et un coup de détecteur. On doit aussi présenter notre passeport.
On arrive à la porte du gardien, on lui explique notre problème... Il ne nous laisse pas rentrer et nous dirige vers l'administration sénégalaise.. Nous sommes donc refoulées de notre propre consulat.
Nous suivons les instructions et nous tapons le culot d'aller au ministère de l’intérieur du Sénégal. Nous y sommes accueillies, sans fouille, à bras ouverts...
Cherchez l'erreur.

De plus, commençant à sentir l'empattement nous gagner, nous avons décidé de nous trouver des occupations dans nos domaines. Là aussi cela nous mène à 2 autres ministères : celui de la culture et celui de l’égalité des genres. Toujours très bien accueilles.
Devant notre étonnement, le régisseur général de la direction "son et lumière" du ministère de la culture de rétorquer : "nous sommes un service public, nous sommes donc là pour le public"
Ça fait réfléchir sur l'administration française...

jeudi 20 juin 2013

Dakar begins

Nous voilà arrivée à Dakar, fatiguées par un nouveau trajet aux multiples arrêts.
C'est une grande ville et nous n'y connaissons personne. Un peu perdues et ne voyant que des solutions de logement trop cher, nous demandons de l'aide au chauffeur du bus qui nous a emmené et à son apprenti.
Nous voilà donc passant la nuit dans le bus, à la gare routière.
Notre 1ère nuit à Dakar

Puis le chauffeur nous propose de loger dans sa famille en banlieue. Décidément les chauffeurs restent les personnes les plus agréables de notre voyage.
Nous voilà donc assurées d'un logement, nous pouvons régler nos histoires administratives et surtout découvrir la grande ville de Dakar. 
Et il faut bien l'avouer, en tant que bretonnes, profiter du paysage marin...
La mer et les ruines

La suite de nos aventures dakaroises reste à venir, car nous risquons d'y passer un peu de temps. 

jeudi 6 juin 2013

Périple Guinéen

Nous voici à présent en Guinée Conakry.

Nous avons d'abord passé la frontière la plus classe qui soit : une colline en Côte d'Ivoire, une vallée, une colline en Guinée. Le tout fait à pied sous un grand soleil.
Arrivée somme toute plutôt agréable.
Nous somme restées quelques jours à N'zoo, à profiter de la forêt, de la montagne et des paysages grandioses.

Mont Nimba

N'Zoo, domaine des chèvres

Pour ensuite filer vers le Nord. Enfin filer... Nous avons emprunté des camions de marchandise, à voyager à l'arrière, sur les marchandises donc. De jour comme de nuit, dans des conditions plus ou moins agréables. On a eu le luxe d'un voyage en cabine,avec le chauffeur et ses apprentis, mais aussi sur des sacs de manioc. Mais ça sentait bon l'aventure, dans le genre "road trip".
Et les routes guinéenne, oubliées du gouvernement mais pas des intempéries nous donne droit à des embourbements magistraux de 6 camions à la fois.

3h pour 100 mètres

Nous nous sommes arrêtées à Labé, ville de Moyenne-Guinée, au Nord du pays. Nous logeons chez l'un des chauffeurs de camion, qui nous a gentillement proposer le gîte.
Labé

Ici nous avons pu découvrir quelques lieux. Surtout deux :

Le Musée du Fouta. Musée sur la culture peule (du Fouta Djallon), crée pour que les jeunes puissent retrouver et comprendre leur racines, dans l'idée qu'à l'heure des échanges internationaux nous sommes amenez à rencontrer d'autres cultures et que si nous voulons apporter à ces rencontres il nous faut d'abord connaitre la notre. Voilà qui donne à réfléchir.
Il y a donc un musée dont l'exposition change régulièrement, expliquant les traditions et l'histoire du peuple du Fouta. Mais aussi une salle de conférence et de spectacle pour se réunir autour de cette culture. Ainsi qu'une bibliothèque et le projet d'une bibliothèque ambulante, se déplaçant d'école en école, avec des intervention pour expliquer la culture, notamment autour d'un objet traditionnel du quotidien.
C'est un très beau projet, une belle initiative faite par cette association.


Jardin Alpha
Dans un autre style: le jardin Alpha (du nom du propriétaire de ces 3 héctars). C'est un lieu où l'on teste la culture de plantes guinéennes mais aussi d'ailleurs, qu'elles soient comestibles, officinales, ou ornementales. Le but est de tester ce qu'il est possible de faire, d'arriver à l'autosuffisance. Mais aussi de tester et transmettre des techniques de recyclage (utiliser les bidons, les sacs plastiques et les pneus comme récipients...), sensibiliser les gens, surtout les enfants (scolarisés ou non) à l'écologie et l'écosystème.
Encore une belle idée dans ce pays qui possède tant de possibilités climatiques et de terrains, pourtant mal exploitées.