De Bamako, on a pris un bus pour Aleg, en Mauritanie. On pensait que c'était près de la frontière, dans le sud du pays, sur les rives du fleuveSénégal, et on se disait qu'on allait voir un peu de verdure dans ce pays jaune pour une fois. Hé ba non pas du tout. Et pour cause : Aleg, c'est dans le sud, d'accord, mais pas au bord du fleuve, c'est en plein milieu du désert, comme (presque) toutes les autres villes mauritaniennes. Déception.
En plus le trajet a été très long, et on a failli rester bloquées à la frontière par manque de communication. Personne ne nous avait prévenu qu'après le contrôle des papiers à 4h du mat et les 3h de sommeil dans le sable qui ont suivi, le bus ne continuait pas en Mauritanie. C'est aux gens de se débrouiller pour passer la frontière (à pieds, en charrette, à moto...) pour aller prendre un autre bus qui attend côté mauritanien.
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Tempête de sable à Aleg |
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Sur la route d'Aleg à Nouakchott: un OVNI au milieu du désert |
A Nouakchott, rien de nouveau, "matarichi" en hassanya... Des chameaux attendent de se faire servir au banquet d'un mariage, et nous on ramasse des coquillages sur la plage parce qu'il y a trop de méduses dans la mer pour se baigner sereinement.
Dernière étape mauritanienne: Nouadhibou. Cette fois on est dans la ville même, et pas à Cansado comme la dernière fois. On passe quand même la majorité de notre temps à la plage, car les rues ne sont pas très animées en journée: c'est le début du ramadan. Par contre la nuit c'est la fête: tout le monde sort marcher, jouer au foot, prendre l'air... C'est à minuit que la ville est la plus vivante!